Stratégies

S’aventurer dans une approche participative requiert, en premier lieu, de prendre du recul pour réfléchir à la meilleure manière de l’aborder et de la conduire. Avant même de parler d’outils et de méthodes, c’est d’abord une rencontre entre un contexte spécifique, des parties prenantes plurielles, des objectifs assignés et des contraintes multiples (techniques, financières, réglementaires), qu’il est essentiel de comprendre et de révéler. La définition d’une stratégie de participation est jalonnée par trois temps d’accompagnements :

1. Décortiquer votre contexte, les jeux d’acteurs en présence, les objectifs du projet ou les données du problème, vos objectifs relatifs à la participation, à travers des enquêtes, entretiens, parfois même des ateliers entre acteurs pour bâtir avec eux la stratégie de manière à la valider collectivement.
2. Proposer un panel de méthodes et d’outils divers qui vont permettre de déployer une démarche de participation à la hauteur des objectifs et enjeux visés.
3. Adapter et valider la stratégie de manière collective : lorsqu’il est difficile de se mettre d’accord sur un problème, il est toujours possible de créer du lien à travers une démarche que tous partagent, par exemple en coconstruisant la stratégie avec les personnes visées pour s’assurer de leur participation à la démarche.

Coproduction

La tendance contemporaine à aller vers une coproduction généralisée dans beaucoup de secteurs professionnels a amené ces dernières années à une multiplication des approches, outils et méthodes d’intelligence collective : innovation sociale, facilitation, design thinking, organisation apprenante, travail collaboratif, gouvernance partagée, démocratie numérique, etc. 

Ce fourmillement de solutions, peut être très stimulant pour des professionnels de la participation mais peut vite devenir hermétique et abscons pour les autres. Pour ceux qui se lance dans l’aventure la tête baissée, le risque est alors de perdre le sens et la dynamique de la démarche, en se focalisant trop sur la technique. Vouloir innover à travers les outils conduit même parfois à la prééminence de l’outil sur les objectifs de la démarche.

Le GIE Passages est constitué de professionnels expérimentés, qui pourront facilement conseiller sur les meilleurs outils d’intelligence collective à solliciter et les mettre en œuvre, en fonction des réels besoins du projet.

Mettre en œuvre un processus de participation c’est aussi maitriser un ensemble de compétences qu’il va falloir agencer d’un bout à l’autre du processus (Sociologie des organisations, analyse stratégique, animation de dispositif et de réseaux d’acteurs, communication, approche numérique,…). Les consultants du GIE sont tous en capacités de mettre en œuvre ces techniques ou d’interagir avec un réseau de partenaires dédiés pour la réussite de votre démarche.

Formation

Bien souvent, l’enjeu pour nous n’est pas de « faire pour » mais bien « d’apprendre à faire ensemble ». En effet, les institutions humaines – qu’elles soient issues du secteur public (collectivités territoriales et Etat), du secteur privé (entreprises) ou du tiers secteurs (associations et collectifs citoyens) – sont de plus en plus amenées à évoluer dans un environnement et un réseau d’acteurs complexes et mouvants, nécessitant de leur part une grande capacité d’apprentissage pour faire autrement, et bien souvent d’apprendre à « faire ensemble ».

C’est pourquoi nous proposons des modules de formations à la carte sur commande afin de renforcer les capacités des professionnels et des décideurs à « faire ensemble » en maitrisant mieux les nouveaux outils et méthodes de l’intelligence collective et de collaborative.